La poésie du mobilier urbain

Publié le 26 Mai 2007

La qualité d'une ville se mesure aussi dans des détails comme le mobilier urbain ou plus généralement dans la place des objets sur le domaine public. Dans la perspective de l'inscription au patrimoine de l'UNESCO, il reste du pain sur la planche, en particulier autour de la gare. Voici quelques clichés significatifs.



Affichage "culturel" : la publicité pour une vente de vêtements y côtoie des affiches officielles; les vides délabrés ressemblent à des oeuvres de Raymond Hains.








Mobilier urbain devant la gare : des poteaux en béton, d'autres scotchés par des affiches; aucun ligne esthétique !








Devant la gare : des caissettes de journaux gratuits, des poubelles de différentes couleurs, des panneaux publicitaires pour des magasins, des chariots, un distributeur de boissons, une néfaste grosse lettre jaune. Et dire que le bâtiment et sa marquise sont superbes.



Et puis, en entrant dans le hall, invitation au voyage ...
... dans l'horreur urbaine la plus glauque de Suisse.









Les poteaux ne sont pas tous des poteaux mais des oeuvres d'art, comme celles de François Jaques ou de Denis Scheider,
anarchiquement polluées !










Plus inquiétant, sur certains lampadaires de quartiers bucoliques,
ce sont la police et les travaux publics qui affichent de autocollants, comme si des solutions plus élégantes étaient impossibles à trouver : à côté des poubelles, des lampadaires-poubelles !







et, pour finir...


Rédigé par Daniel Musy

Publié dans #Urbanisme et environnement

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L
Le sous-voie de la gare de la chaux-de-fonds n'est pas l'horreur urbaine la plus glauque de Suisse car les murs sont jaunes alors que glauque c'est un vert: http://fr.wikipedia.org/wiki/Glauque
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