La Chaux-de-Fonds, épicentre transfrontalier Unesco

La Chaux-de-Fonds au centre d'une constellation de sites Unesco dès 2012, ce n'est point une utopie mais une problable réalité qu'il faudra exploiter sur le plan touristique et culturel. Qu'on se le dise parmi les candidats au gouvernement.

En 2012 en effet, 125e anniversaire de sa naissance, l'oeuvre de Le Corbusier sera vraisemblablement inscrite au Patrimoine mondial de l'humanité, avec deux constructions majeures : la Maison blanche à La Chaux-de-Fonds et la chapelle de Ronchamp.

Et en 2011 les sites palafittes auront droit aussi à la reconnaissance, avec le Musée d'archéologie cantonal comme point névralgique.

On se met ainsi, à l'aide d'un bon vieux compas, à considérer que notre ville est l'épicentre d'ondes culturelles Unesco.

On sait que le centre historique de Berne n'est pas loin de chez nous et qu'en une heure et quart on peut se promener dans le vignoble de Lavaux.

Le fort Vauban de Besançon est à 80 kilomètres et les salines d'Arc-et-Senans ainsi que le site de Salins sont à une heure et demie de voiture, comme Ronchamp.

Ainsi pourrait naître un Espace culturel transfrontalier, actif d'abord sur le plan touristique, dont le centre géographique serait La Chaux-de-Fonds, une des seules villes au monde qui pourrait s'enorgueillir de posséder deux joyaux inscrits à l'Unesco : un espace urbain et une maison construite par un génie auquel j'ai récemment rendu hommage en allant visiter son cabanon de Roquebrune.

Sa tombe dans le cimetière, qu'il a conçue personnellement joue avec les trois couleurs primaires : le rouge terrien, le bleu marin et le jaune solaire. Bref, un vrai Suisse de La Tchaux qui en remontrerait bien aux concepteurs de logos !